Faut-il dévoiler les dessous de la petite reine ? | ||
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Cyclosophie Textes de grands cyclosophes Une banale sortie
cyclosophique Fiche technique Site E. Thiry |
Il faut le voir grimaçant de bonheur dans la danse impudique qu’il impose à la fois à sa p’tite reine par ses coups de reins Chers camarades C’est avec quelques scrupules que je consigne les propos indignes d’après-boire que je vous ai servis à la suite du film du ci-devant citoyen Fossard, digne de figurer, lui, dans nos “ anales ” . C’est l’œuvre d’un grand cyclosophe mais connu . Je le fais malgré tout par goût de l’exhibitionnisme et parce que j’aime le mouvement de notre confrérie avec ces manières différentes même si elles ne sont pas toutes bonnes . Il s’agit de lancer dans la mare … Tiens ! la mare quand d’autres jouent Pascal, notre directeur de conscience cyclosophale ne constituerait-il pas l’enjeu fondamental de nos tentatives de prise de pouvoir par le bout de la langue en inversant les genres (Pascal( ?) La( ?)mare)…Brève de comptoir, la question centrale reste bel et bien SEXE ET CYCLOSOPHIE : La cyclosophie est-elle une histoire d’hommes ? Machisme et cyclosophie, Et la femme dans tout ça, L’amour l’après-midi et le vélo le matin, partage ou rivalité ? Autant de thèmes douloureux à aborder lors de nos Assises prochaines. En attendant, je souhaite m’ouvrir d’une question plus triviale que je crois avoir circonscrite et qui de ce fait me tourmente moins : Faut-il dévoiler les dessous de la p’tite reine ? Le cyclosophe est un libertin, chacun le sait comme l’air est un gaz et l’eau, un fluide. Et pourtant une omerta, une fatwa, un oukase, une bulle, bref un oppressant silence plane sur les liaisons sulfureuses qu’il entretient avec sa ou ses petites reines. Il faut le voir grimaçant de bonheur dans la danse impudique qu’il impose à la fois à sa p’tite reine par ses coups de reins et au col de “ la Madeleine ” qu’il escalade dans cet élan orgasmique qui dure ce que dure la dure déclivité ascensionnelle vers le Septième ciel. Le fameux col de La Madeleine ne s’ouvrant d’ailleurs qu’à ceux qui savent en forcer les avantages (d’où la nécessité d’explorer le thème : Machisme et cyclosophie). Ah, La Madeleine, elle aime tant çà et la p’tit’ reine ne s’en plaint pas, en voilà deux de comblées et comble d’amoralité le cyclosophe poursuit sa quête et quelle quête ? ! avec acharnement. Le voici reprenant ses forces, qui se pelotonne lascivement contre ses camarades, les frôlant de si près que le parfum de miel qui dégouline de leurs aisselles l’enivre . Il caresse le grain de peau de sa guinoline avant de se caler les paumes des deux mains au fond des cocottes dans un contact fusionnel, laissant ses doigts libres de prendre l’air ou de tripoter ses leviers de freins ou de dérailleur, le regard roulant des patins à ses jantes étincelantes au soleil comme ces rangées de dents adolescentes au sourire éclatant qui vous invitent aux voyages les plus exotiques sur les affiches. Le voilà, au premier “ coup de cul ”, dressé sur sa belle à grands coups de manivelles, le pubis en avant montant à l’assaut de toutes les Vénus et sussurant à l’oreille de son compagnon le plus proche les mensurations d’une autre qu’il convoite et qu’il a l’outrecuidance de décrire dans les moindres détails centimétrés ; son entre-jambe X 0.75 pour tisser le cadre de leurs aventures à venir et les rapports qu’il rêve d’avoir avec elle, 42/19 en la grimpant et 54/12 quand il se lâche. Notre cyclosophe apparaît alors dans toute sa nudité, impudique et amorale. Il en prend conscience un court instant quand, revenant à la raison et auprès de sa belle, la vraie, de chair et de sang, il retire son cuissard - dans le souvenir encore brûlant de l’étreinte qu’il vient de connaître avec celle qu’il vient de quitter et dont la chaîne par laquelle il la tient en son pouvoir suinte encore de cette graisse qu’elle a secrétée durant ces heures de jouissance extatique et qu’une version Baudelairienne décrit comme un âcre jus noirâtre et visqueux, Son cycliste retiré, il se rend et s’avoue, exsangue et penaud, le sexe rétréci comme ces ballotins de dentelles avec leurs dragées que l’on reçoit à la sortie de l’église, le jour des noces. Fallait-il révéler cet état de fête ? Compagnon cyclosophe Descul.
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